Les Gardiens de la Dame
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Ambassade des Seigneurs du Rémulus et des Seigneurs du Llthlad.
 
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 Armageddon

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Monsieur Porc
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin - 16:21

Ah, et bien après avoir décimé les 2/3 d'une des armées de Sulimo (très belle je l'avoue !) en 4 assaults de 4 armées différentes, je me dis quand même que je regretterai vraiment la disparition de ce si beau jeu !
ps : sulimo, j'attends avec impatience la réaction de tes généraux face à ce premier revers militaire !
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Sulimo
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin - 17:18

Milo, qui arborait la bannière du Scorpion, comptait ses bléssés.
21 ont survécu, alors que 60 étaient partis de Valmar. Ce Porc n'a donc pas menti dans ses annonces.

- Quelles sont les pertes ennemies ?
- Minimes, général
, dit son sous-officier. La plupart de ceux que nous avons vaincu étaient des paysans sans-le-sou, recrutés et envoyés au combat presque sans entraînement ni armes. Des pertes aisément remplaçables.
- Tandis que c'est la fine fleur du Scorpion qui a été balayée ainsi...
.. 21 bataillons survivants, certains très gravement endommagés. Ma protection personnelle preque décimée. Cela ne va pas fort.


En général compétent, formé pendant de longues années grâce à la science des entraîneurs Porcins, Milo savait que faire marche arrière serait inutile, au vu de l'état de fatigue de ses troupes. En outre, son commandement à Valmar ne l'accepterait pas. Pour survivre, il lui faudrait donc renforcer ses positions autour d'une base solide.
L'Etat Major lui avait alloué un soutien logistique très important, rendant ses troupes capables d'ériger plusieurs camps robustes en peu de temps, pouvant ainsi faire un siège durable de la métropole Porcine. Par ailleurs, Valmar des Terres du Milieu ne se trouvait pas loin et, passé une journée, les armées du Scorpion pouraient s'établir près de ces villes, tout près encore des cités de la Porcherie.
Seulement, il lui restait très peu de temps. Il se savait obligé d'agir avant que trois jours ne se fûssent écoulés, sinon le Néant engloutirait ses desseins.


- Comment se porte l'armée du Chevalier, placée en renfort ?
- Elle est indemne, Jabu n'a eu aucune perte à souffrir. Mais vous savez que ses troupes sont moins nombreuses et moins bien commandées que les nôtres, il serait difficile de leur faire endurer la plus grosse part des assauts sans en payer le prix fort.
- Moins bien commandée, cela reste à voir. Mais les troupes de la Licorne ne sont pas moins nombreuses que les nôtres. Et elles sont intactes. Si nous pouvons faire quelque chose, ce sera à Jabu de sortir l'épée.
- Le chevalier de la Licorne est joyeusement à tes ordres, Milo.

Ledit Jabu venait de s'inviter à la discussion, qui s'anima encore quelques temps avant que Milo, chevalier d'Or et Général des armées du Scorpion, ne prenne une décision définitive :
Bien. Voici donc comment nous allons procéder : nous n'avons plus le temps d'attendre d'établir un camp éloigné, aussi il va falloir frapper directement dans les banlieues de la Porcherie. Jabu de la Licorne ouvrira une brèche et nous nous y engouffrerons, à moins qu'il ne se révèle plus aisé de construire un camp fortifié directement sur place, après avoir capturé une province Porcine.
En attendant, les armées ennemies frapperont probablement plus volontiers le Scorpion que la Licorne, espérant nous écraser avant que l'on ait pu rasssembler nos forces. Il va donc falloir ne pas montrer qui est qui parmi nos deux troupes.


Avant de se séparer et que Jabu reprenne le commandement de ses propres armées, Milo envoya un message en Valmar, afin de signaler à Sulimo ce qui s'était produit, et ce qui allait se produire.

...

Une fois le message lu et les informations en main (rapide, le messager...), Sulimo convoqua ce qui lui restait de personnel militaire.

Milo et le chevalier Jabu sont partis en direction de la Porcherie depuis plusieurs jours déjà, et les voici presque arrivés. Nous comptions dans nos rangs quatre Généraux et six Chevaliers. Trois de ces derniers sont partis à l'est rencontrer les armées de Danne, et les deux restants ont pris la direction du nord à l'encontre de Dentdure. Les trois Généraux restants sont encore ici, mais le recrutement n'est pas achevé, et il serait dommage de ne pas les envoyer au sommet de leurs capacités...
A ce moment, un chevalier d'Or entra.
Les armées des Gémaux sont prêtes, dit simplement Saga.
Sulimo regarda son général, étonné mais ravi. L'armée des Gémaux était probablement celle qui aurait nécessité le plus de temps de recrutement, mais elle était déjà en lice ?!

Bonne nouvelle. Je suppose qu'il te faudra un peu de temps pour préparer tes soldats à partir, il serait absurde de quitter Valmar alors que vous n'êtes pas reposés. Lorsque tu te sentiras prêt, tu partiras le plus vite possible aider du mieux possible Milo, dont les troupes ont fortement dégusté.
Saga salua et repartit.

Les soldats du Scorpion étaient certes les moins nombreux de nos quatre Chevaliers d'Or, mais il n'empêche que M.Porc les a balayés aec une grande facilité. J'espère que Saga ne subira pas le même sort, dit Sulimo.

Peu après, on lui annonça que l'armée du Lion venait d'être complétée, elle aussi. Sulimo se demanda ce qu'il en ferait...
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Monsieur Porc
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Juin - 19:32

Après cette dure journée de combats, le seigneur Porc, ne se laissant aller à la liesse populaire à laquelle s'adonnait toute la population porcine maintenant au fait des victoires de la mi-journée, organisait déjà la suite des évènements avec son état major.

- Messieurs, comme vous le savez, les opérations de cette journée ont rencontré un grand succès et je vous en félicite, seulement, l’ennemi n’en sera sûrement pas découragé pour autant. C’est pourquoi j’ai d’ors et déjà donné l’ordre de remplacer les unités anéanties lors des derniers combats et ordonné de mettre en place une ligne de défense sur toutes les cités frontalières du royaume.
Cependant, comme vous le savez tous ici, la victoire définitive ne s’obtiendra pas par la défense de nos positions mais bien par l’attaque frontale, massive et immédiate de l’ennemi !
C’est pour quoi je vous confie, à vous, -mon cher Jeannot de Provollp, vous qui toujours m’avez servi de votre mieux, m’apportant par vos actes une entière satisfaction source de la toute confiance que je place en vous- la dure mission de conduire l’armée Porcine -qui revient à l’instant de l’ouest et n’a donc pas participé aux combats de la journée- sur les terres de Valmar afin d’y porter la calamité de la guerre. Vous serez rejoint dès ce soir par les 4ème et 5ème armées qui ont pour mission de vous escorter jusqu’en territoire ennemi et de vous aider là-bas dans votre tache.
Votre objectif est simple : prenez la capitale ennemie, éliminez toute résistance et rapportez-moi la tête de l’empereur Sulimo traitre à notre ancienne cause. Pour ce-faire, ne ménagez pas nos hommes et lancez les dans la bataille en gardant toujours à l’esprit que ceci est le dernier combat que nous aurons eu à mener sur ce monde. Alors sachez-y faire briller nos couleurs et celles du Rémulus !

- mais, Monseigneur, sauf vôtre respect, la tâche que vous me confiez est trop ardue, nous aurions besoin du double d’effectifs au moins !

- des effectifs, des effectifs, bien sûr qu’il nous en faudrait plus ! Mais voila, nous n’avons plus un seul cheval pour monter un cavalier et l’infanterie nous ralentit trop, vous accomplirez donc vôtre tâche avec les unités que je vous aie confié et prenez donc exemple sur la conduite exemplaire de notre ennemi ce midi, ne rechigniez pas au combat et partez dès maintenant à la tête de la plus grande de nos armées vers le champ de bataille, peu importe l’issu du combat, battez vous jusqu’au bout pour notre fier et grand peuple !

- Bien sir, je pars donc dès maintenant accomplir ma mission avec au ventre la fierté de servir votre nom dans l’ultime bataille de notre glorieux empire.
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Sulimo
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Juin - 12:03

- Le chevalier à la Licorne est tombé !
- Quoi ?! Jabu ? Mais.. J'ai vu son armée se replier après l'assaut, plusieurs soldats de la Licorne ont pu y échapper.
- Peut-être, mais pas lui. Général, le Chevalier se trouvait tout près des portes de la Porcherie, et son escorte avait à affronter la plupart des troupes fraîches qui sortaient de la ville. Il a certainement pu envoyer l'ordre de repli, mais jamais n'aurait pu s'extirper lui-même de la bataille.
- ... Je vois. Au moins, grâce à lui, il y aura eu des survivants de cette bataille. On peut dire que l'on a tiré une mauvaise pioche, sur cette ville.

Mauvais choix, en effet.
L'armée du Chevallier à la Licorne s'était engagée dans une bataille contre une ville que Milo avait vue comme stratégique, mais que son ennemi avait dû considérer comme telle, lui aussi. En conséquences, elle avait été plutôt lourdement armée, et les armées sous les ordres de Jabu s'étaient faites décimer, ruinant (presque sur un simple coup de hasard...) la stratégie précaire du Chevalier du Scorpion, et par conséquent toute chance de victoire à très court terme.

- Et qu'en est-il de nos propres pertes ?
- Elles sont lourdes, elles aussi, bien sûr. Mais, comme vous vous en doutez, nos opposants ayant été bien inférieurs en nombre que ceux de Jabu, nous avons encore quelques guerriers survivants et prêts à continuer à se battre.
- Bon. Et bien tant mieux, parce que je ne compte pas laisser ce Porc garder l'esprit tranquille. J'ai reçu un message en provenance de Valmar, nous annonçant que le chevalier des Gémaux nous rejoindrait avec son armée. Si nous continuons d'occuper les soldats ennemis jusqu'à son arrivée, l'arrivée de ces renforts ne pourra qu'augmenter fortement nos chances d'ouvrir une brèche. D'autant plus que Saga n'est pas le moins puissant des quatre généraux.
Nous avons mis plusieurs jours pour arriver ici, et à ce que j'ai compris, il vient juste de se mettre en route. Il nous faut savoir qu'il sera extrêment improbable que Saga parvienne jusqu'ici à temps, et encore moins probable que nous soyions encore là si jamais il arrivait. Néanmoins... rien n'a changé : une armée qui tient bon sera toujours plus préoccupante qu'une armée en fuite. Nous allons rester en poste.


A ce moment-là, un homme arriva en chancelant.
- Milo, je crains que tu n'aies choisi de nous envoyer sur une mauvaise cible.
- Chevalier à la Licorne ? Jabu, tu as survécu !
- Tout juste, vraiment tout juste. Mon armée est maintenant presque inexistante : sur les trente troupes initiales, nous comptons six survivants, dont une seule totalement indemne.
- Et toi donc.. Tu as l'air en piteux état. Nous t'avions vu presque au coeur de la bataille, je te croyais mort.
- C'était tout juste. Sur les 1.200 soldats qui composaient mon unité personnelle, il y eut 9 survivants. Neuf. Dont moi, bien sûr.
... Bon, il n'est pas temps de se lamenter là-dessus ni de panser nos blessures. Milo, ton armée n'a pas eu beaucoup plus de succès que la mienne, mais il te reste encore bon nombre de guerriers valides. Tu pourrais l'ouvrir, cette brèche.

- Probablement, vu la qualité des défenseurs que j'y ai rencontrés. Il y avait peu de nobles combattants, là-bas. Néanmoins, il faut se souvenir que nous sommes devant la frontière continue de la Porcherie : les armées Porcines peuvent aisément se déplacer entre les forteresses, et le lieu qui semblait peu protégé pourrait devenir un bastion insurmontable.
- Tu as raison, diable... Donc, on a le choix entre chercher une nouvelle cible ou frapper vivement en espérant que l'ennemi n'ait pas modifié la composition de ses défenseurs. Général, quels sont tes ordres ?


Milo réfléchit quelques secondes. Il pensa à la nécessité d'agir vite, tout comme à la valeur des officiers de la Porcherie. Il songea aussi à Saga qui était en route et que lui, Milo, devrait aider à vaincre. Mais laisser derrière soi une armée de cadavres n'était pas la meilleure façon d'aider ses compagnons. Surtout si les cadavres en question étaient ceux du Scorpion.

On fonce, Jabu.
Il remit le casque d'Or du Scorpion et organisa ses troupes en vue d'un nouvel assaut.


...

Général, sauf votre respect, attaquer maintenant est impossible. La plupart de nos soldats, même les troupes du Scorpion que vous commandez, tomberaient mortes avant même d'entrer sur le champ de bataille, par l'effet même de la fatigue. Regardez : cette simple maneuvre a été effectuée bien plus lentement que d'ordinaire. Il nous faut au moins trois heures, le temps de se reposer convenablement.
Bien sûr, Milo le savait ; il savait qu'il n'était pas sage de se lancer dans un combat sans repos. Mais il pensait que ses soldats auraient pu supporter ce nouvel effort. A tort, visiblement.
C'est toi qui connais le mieux l'état des troupes, je te fais confiance. Mais qui sait ce qui, dans trois heures, sera advenu ? Nous pouvons être balayés en une charge ennemie, et Saga est loin encore.
Bon.
Organisez des tours de garde et de repos, il faut que tous nos soldats soient prêts à se battre dans trois heures.

"Et même avant, vraisemblablement", songea-t-il avec un peu d'amertume.
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Monsieur Porc
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Juin - 12:57

- Monsieur le comte, enfin vous voila !
- Je veux un rapport précis de la situation dès maintenant, que s'est il passé ?
- L'ennemi a attaqué en milieu de matiné sur les villes de Talerne et Dalf, lançant toutes ses forces dans la bataille, il s'est heurté à une résistance farouche de nos garnisons en place et à renoncé à l'assaut. Les survivants se sont réfugiés dans la plaine à proximité immédiate de nos cinq armées placées sur le front est.
Les généraux Thédore de Salania et Maximilien de Caprica vous informent que leurs armées sont elles intactes et qu'ils estiment que la victoire leur est assurée en cas d'assaut immédiat.
- Très bien, alors qu'ils les achèvent dans l'heure, prévenez moi quand ils en auront fini et vous rendrez les hommages qu'ils méritent à leur généraux qui se seront battus vaillemment malgré leur infériorité numérique.
- Bien sir, ce sera fait, j'y veillerai !


******

Cela faisait maintenant six mois que le jeune Valeck, citoyens de la ville de Salania, avait rejoint les armes. Son habilité à cheval lui avait vallu l'honneur d'incorporé le corp de cavalerie de la troisième armée porcine commandé par le général Maximilien de Caprica. il fesait parti des troupes d'assaults de la Porcherie, les plus dévouées au comte Porc.
La veille, lors de l'assauts sur les troupes mieux équipés du Valmar, il avait beaucoup appris sur la vie en voyant tant d'hommes de rang noble tomber en si peu de temps sous les coups de ses camarades pourtant -presque pour moitié- des citoyens comme lui !
Mais ce matin, dans la ville de Saren que la troisième armée avait pour mission de tenir coûte que coûte, ses préocupations étaient toutes autres, le commandant de son unité venait de donner l'ordre de quitter les remparts et de se regrouper aux portes de la ville : Ils allaient poursuivre les survivants ennemis qui avaient trouvés un refuge précaire dans les plaines avoisinantes et leur donner le coup de gràce.
alors que le soleil n'avait pas encore atteint son zénith, la troisième armée avait déja parcouru la distance qui les séparait de la colline derrère laquelle l'ennemi s'était abrité.
Un éclaireur revint à la hate :
- Ils sont là juste derrière, nous avons compté environ 20 unités mais la moitité de leurs hommes est lourdement blessé, ils ne tiendront guere longtemps.
- Bien, en ordre de bataille, nous chargerons de front, les citoyens devant, leur perte est négligeable ! sur ces paroles, le général rejoint son escorte et se plaça derrière la première ligne de cavalerie.
Valeck, l'arme au poing sentait la rage monter en lui à mesure que les secondes qui le séparait de la bataille s'égrénaient. Puis un ordre fut lancé et quelques instant plus tard, il avait atteint l'entrée du camp -si l'on peut nommer ce regroupement d'hommes ainsi !- ennemi, les chevaliers du valmar encore vaillant ramassant à la hâte leurs armes tentaient de tous côtés de retenir cette horde de soldats enragés, mais l'ennemi était trop nombreux et très vite, surpassé par le nombre, ils se regroupèrent en un cercle afin d'espérer emporter avec eux le plus de porcins possible.
A ce moment, valeck dont la lame n'était pas encore rougie du sang chargea avec les camarades de son unités droit vers la ligne que formait la noblesse ennemi.
Au contact de leurs lances, son cheval fut projeté à terre et lui atterit au plein milieu du regroupement de l'ennemi, assomant au pasage un jeune écuyer, se relevant d'un trait, il enfonça sa lame dans le ventre de celui qui s'élançait vers lui puis se retourna pour trancher le bras d'un second assaillant, déja l'odeur du sang emplissait ses narines et reveilleit en lui l'instinc guerrier que toujours il avait tenté de contrôler. Mais a cet instant, pareil à un lion défendant son territoire, il se rua vers le prochain chevalier à sa portée pour lui fendre le crâne -pourtant casqué- d'un seul coup sec.
Un officier ennemi qui l'avait remarqué courut à sa rencontre et étendit sa lance en sa direction mais il avait été trop lent et déja Valeck foulait du pied son cadavre décapité.
Dans le tumulte du combat, valeck avait été rejoint par plusieurs camarades dont il ne connaissait même pas le nom mais savait déja que leurs vies à tous étaient liées. Se regardant -comme pour se jauger- ils se ruèrent cette fois ci en direction des généraux ennemis qui s'étaient regroupés au centre de leur armée (dont la ligne cédaient à présent de tous côtés), sans rencontrer trop de résistance, ils atteignirent très vite l'escorte de ces génréraux dont le chef pulvérisa le premier d'entre eux d'un coup de lance qui le traversa de part en part du bas ventre, lui otant la vie immédiatement avant de se retourner vers le courageux valeck dont maintenant le visage entaché de sang refletait à merveille la rage intérieur. Ce dernier, n'écoutant plus que sa colère, brandit le fer qui sifla comme pour sonner le glas de son adversaire, et l'abattit sur le bras du noble qui lui fesait face avant de s'appreter à frapper à nouveau mais l'ennemi tomba avant, victime d'une dague envoyé par un chevalier Porcins qui passait par là.
Emporté par son geste, valeck se retourna, cherchant un ennemi du regard mais ne vit plus que des cadavres en guise d'ennemi, il fit volte face mais apreçut le même spectacle de désolation. alors il comprit, la bataille était finie, ils avaient gagné, à présent les marques du combat se fesaient sentir sur son corp mais il n'eut pas le temps d'y préter attention puisque le général s'avançait déja vers lui pour le féliciter du combat qu'il avait livré au milieu de la terreur.
- bravo mon garçon, vous formez la fierté de notre belle armée, je suis sur que notre seigneur saura vous accorder une faveur à la hauteur de vos exploît, vous serez annoblit avant la fin de la guerre.
Quant à moi, je vous offre l'honneur de conduire notre prisonnier, le chevalier à la licorne, Jabu, devant le comte !

******

Monseigneur, des nouvelles du front !
- Très bien, dites moi !
- Lers armées de Sulimo de valmar ont été anéanties sur le front est et le chevalier à la licorne Jabu, général d'une des armées a été fait prisonnier !
Dans le même temps, à l'ouest nous avons vaincus l'armée du seigneur firname constituée de 5 000 nobles montés et 1 000 fantassins citoyens et pris posséssion de la ville qu'ils occupaient, nos pertes sont minimes, seule 600 nobles et des citoyens !
- très bien, encore un grand jour pour notre armée, je nous en félicite, doublez leur rations de la journée en récompense.
Maintenant, l'heure de la contre attaque a sonnée, envoyé la troisième armée épauler jeannot de provollp en valmar ! Et gardez nos 8 garnisons de défense en place sur notre territoire.
Quant au prisonnier, qu'il soit décapité selon le code de l'honneur et rendez le corp à son seigneur, ce traitre de Sulimo, la tête sera exposée aux portes de la ville ! Voila qui donnera du courage à la populasse !
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Juin - 17:31

Glp.. Milo !
C'était Sulimo. Le messager de l'armée du Scorpion venait juste de lui transmettre la nouvelle, de lui dire que, moins d'une heure après avoir installé le bivouac, des hordes de soldats Porcins avaient jailli des forteresses et chargé sur les campements de Milo et du Chevalier. Comme de coutume, le tour de garde ayant été mis en place rapidement, un cavalier léger se tenait toujours prêt à partir à toute vitesse pour avertir les autres. Ce cavalier avait donc pris la fuite, s'éloignant assez rapidement avant de se retourner pour constater la défaite du Chevalier d'Or. La mort dans l'âme mais la hâte dans l'esprit, il s'était rendu en Valmar.

- J'ai clairement vu la bannière tomber, et de toutes façons les ennemis étaient bien trop nombreux pour espérer ue quelconque victoire, surtout vu notre état de fatigue.
- Et il n'est pas vraiment dans la mentalité de M.Porc de faire des prisonniers ou d'épargner ses ennemis vaincus. Ainsi l'Antarès ne brillera plus... Qu'en est-il du chevalier qui l'accompagnait ? Je suppose qu'il a accompagné son général dans la défaite..
- Je n'ai pas vu l'étendart de la Licorne, mais le Chevalier était tout proche des troupes du Scorpion, et l'état de ses propres soldats ne fait pas de doutes.. Ils n'avaient même aucun cheval en bonne santé.

"Ah, la Licorne.. C'était Jabu qui l'accompagnait", se dit Sulimo. "C'est un peu ironique.. Parmi tous les Chevaliers, c'est celui du signe de la Licorne qui est tombé sous les coups d'un seigneur du Rémulus".
- Donc notre défaite dans cette bataille est totale. Milo est mort, ainsi que Jabu. Nous ne vaincrons probablement pas les armées Porcines avant deux jours, hélas.

- A propos, as-tu croisé Saga des Gémaux, sur ta route ?
demanda Sulimo.
- Oui, brièvement. Son armée était en marche encore tout près d'ici. Le général m'a approché en personne, et je lui ai crié la chute de Milo de sorte que peu l'entendent autour de lui. D'ailleurs, j'ai été surpris de croiser l'armée du Lion, peu après avoir rencontré Saga.
- M.Porc nous a montré qu'une armée isolée, même aussi vaillante que celle de Milo, pouvait facilement être réduite à néant sous des coups dispersés. Aussi, je pense que l'on aura davantage de chances si deux généraux se rendent sur place. D'autant plus que, d'ici leur arrivée, les murs de la Porcherie se seront fait plus épais. Pour vaincre dans cette bataille, deux Généraux ne seront pas de trop.
Bon, tu peux te reposer, maintenant.

Sulimo envoya ensuite un autre messager à Saga et Aïor, tous deux en marche.
Spoiler:


Se trouvant encore près des frontières de Valmar, Aïor du Lion fut rapidement informé, de même que Saga qui reçut confirmation.
Déterminés à honorer la mémoire de leur compagnon disparu, ils poursuivirent leur marche.
- Suffisemment sur les nerfs pour mettre la raclée à toute armée Porcine qu'ils apercevraient, de près ou de loin -
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Juin - 19:06

Le lendemain, un messager entra en Valmar et apporta des nouvelles à Sulimo, qui craignait pour Saga et Aïor.
...

- Guillaume de Danne ? A tué deux des trois Chevaliers qui partaient à sa rencontre ?
Le pire, c'est que le troisième des nôtres est indemne...
- Il semblerait que les armées de Danne aient effectué une attaque en raid, ou du moins un retrait rapide. Hier soir, nos deux armées se faisaient déjà face sans se battre, car cela ne leur était pas autorisé.
- Ah oui, j'ai compris, c'est pour cela... Les soldats du seigneur Nain étaient sur place depuis presque une journée entière, ils avaient donc eu largement le temps de se reposer et de préparer leur offensive et leur retraite. Nous aussi, cependant, puisque nous étions présents avant même les soldats de Danne.
C'est donc là qu'intervient tout l'interêt d'avoir l'initiative, dans un combat à terrain découvert
, se dit Sulimo. Le général qui intervient en premier peut décider des cibles qu'il affronte, et donc épuiser un groupe ennemi en envoyant plusieurs corps d'armées sur lui, et ainsi tailler chaque bataillon en pièce, un par un. Ceci fait, en outre, comme l'armée de Danne était reposée, elle a pu se replier partiellement. Mais j'y pense, nos soldats peuvent facilement rattrapper ces groupes et les vaincre, non ?
- C'est qu'en fait... Sir Guillaume a retiré sa déclaration de guerre ; nous ne sommes pas en mesure administrative de riposter. Et même si nous l'étions, une nuée de miliciens nous fait face, ralentissant considérablement toute chevauchée potentielle.
- Donc nous avons perdu sur toute la ligne. Perdu deux Chevaliers, de surcroît. Bon, c'est dans l'ordre des choses, sir de Danne est meilleur stratège que moi au vu de ses antécédents et expériences, et contrairement à M.Porc la balance des forces ne penchait pas franchement en sa faveur, il lui a donc fallu ruser. Ca a payé. Je remarque aussi que l'association de la lance et du bouclier semble plus efficace que la flamberge... Il est un peu tard pour que ce genre de révélation nous soit utile, mais au moins nous ne mourrons pas idiots.

Bien, faites envyer un messager à sir Guillaume le félicitant de sa stratégie qui l'a amené à la victoire, et qu'on n'en parle plus.
Deux Chevaliers à enterrer, cela fait déjà beaucoup. Surtout vu la balance des forces.



Sulimo jeta un bref regard vers l'Ouest avant de se tourner vers l'Est.
Il regarda aussi le Nord.


La défaite des Chevaliers montre bien qu'une petite armée ne peut survivre sans officier expérimenté.
Il reste trois Généraux, chacun partis au combat.
Mon seul espoir réside en leur force, et en la leçon que je tire de l'escarmouche contre Guillaume.
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Juin - 19:41

La bataille isolée

Soir du dernier jour avant l’hiver, le messager Eddard des Balbuciens, une famille de bassse catégorie de la cour du royaume de Danne, arrivait enfin en vue des murs de Bonne Fontaine, la citée de culte où le seigneur de Danne attendait les derniers rapports tout en gérant la mise du grain à l’abri pour le rigoureux hiver qui ne tarderait à arriver.
Il avait quitté les forces de la campagne de l’ouest la veille et s’était ensuite tenus lui-même informé par corbeaux interposés, la distance à parcourir étant trop importante, même pour le plus rapide des messagers de Danne et ses deux coursiers, en une seule journée.


A peine arrivé, éreinté, il couru vers la salle du trône où on le fit entrer sans attendre.

- Sire !
- Qu’on nous laisse seul !

Sir Guillaume, le Roi nain de Danne, avait parlé dès lors qu’il avait reconnus le visiteur et pendant que ses courtisans et les commerçants, avec lesquels il débattait du prix du grain pour l’hiver, se retirait il ne cachait plus son inquiétude.
Voilà un jour il avait appris que les forces lancée vers l’ouest avaient, après cinq jours d’un long et éreintant voyage, trouvé les forces du Valmar lancées vers la citée de Danne. Les deux unités s’étaient fait face un jour durant selon les règles militaires normales, suite à l’envoi du bouclier rouge synonyme des hostilités à venir.


- Et bien ! Parle que diable ! Comment se sont passé les choses ?
- Exactement comme vous l’escontiez Sire. Trouva la force de dire le messager dans un souffle.
- La guerre ?
- Retirée Sire.
- Le général Basile de Danne ?
- Mort Sire.
- Bien donnez moi le détail. La mort de son cousin Basile, le plus grand des chevaliers de Danne restant suite à la grande bataille de la fin de la révolte, qui avait couté la vie à la quasi-totalité des généraux de Danne, était certes déjà source d’une grande tristesse… Mais il apparaissait que cela était plus que probable avant même le début des hostilités.
- Les forces se sont placées comme vous l’aviez ordonné, puisque ce sont nos forces qui les ont trouvées en premier et non l’inverse cela n’a pas été dur. Nos forces de repérages, deux unités, se sont donc placés aux avant poste en cas d’attaque précipitée de l’ennemi, qui avait lui-même deux unités qui semblait, d’un premier point de vue et selon nos sources, imposantes. Derrière elle les forces de Basile de Danne et de Lord Marvell. Les trois unités de repérage restantes en retrait pour donner le change.
Lord Marvell était le général en chef des armées du sud, les forces de l’annexe de la citée de Walhalla, citée d’un ancien vassal de Danne qui était resté fidèle à sa parole et avait laissé la colonie vivre en autarcie. Les troupes de Basile et de Marvell avait accomplie jonction quelques lieux avant le terrain des affrontements.
Eddard continua son récit.

- Le bouclier de sang a été envoyé immédiatement selon votre ordre puis les forces ont cessé tout mouvement pour se ravitailler et pouvoir agir rapidement et efficacement le lendemain. Entre temps une troisième force du Valmar à joint les deux premières.
Un frisson parcouru l’échine du Roi.
- Une force importante ?
- Selon toute vraisemblance aussi importante que les deux première Sire. Une fois l’heure des affrontements arrivée les préparatifs se sont avérés en retard et il nous a fallut quatre heures de plus avant que nos forces soient près à se lancer à l’assaut, mais par bonheur ce temps nous a été laissé par l’ennemi et Basile de Danne a lancé la première attaque sur la troupe du Valmar la plus au sud. Elle ne nous a pas déçus. Elle était effectivement plus puissante que l’unité de Basile ou celle de Marvell, néanmoins les deux forces de Danne ensemble on pu en finir avec des pertes acceptables.
- Rapport ?- Cinq milles chevaliers montés de Danne et mille barbares à hache au sol pour chacun de nos deux généraux comme vous le savez Sire. Autant de forces ennemi en nombre mais tous des chevaliers montés armés de Flamberg… Mais d’armures moins résistantes que les nôtres à noté immédiatement Basile après la première charge.
- Après le combat ?
- Les cinq milles chevaliers du Sud sont restés indemnes mais leurs barbares furent tous tués sans exceptions. Les Forces de Basile qui ont mené le troisième et dernier assaut on perdu huit cents chevaliers et leurs barbares. Le reste des troupes comptait déjà beaucoup de blessés.
- Il n’y a eu aucun survivants Sire.
- Bien, ensuite ?
- Les forces de Basile de Danne ont continué sur leur lancée pour frapper de front la seconde unité du Valmar. La charge fut héroïque mais la résistance de même puissante que la première unité. Devant la débacle qui se préparait Marvell a sonné la charge à son tour, suite à cette charge le court de la bataille commençait à changer et les forces semblaient en équilibre. Le général Basile mortellement blessé appela un groupe d’éclaireur pour lui servir de protection avancée tandis qu’il forçait la marche avec les débris de son armée décidé à perdre la vie au champ d’honneur et non sur une civière.
- Cela lui ressemblait.
- Il périt non sans enfoncer. Les lignes des chefs de l’unité ennemie. Son lieutenant pu mener un tiers de son régiment à l’abri avec la dépouille de votre noble cousin. Marvell lui s’engouffra dans la brèche et donna un grand coup à l’unité de Valmar qui vacilla pour de bon. Une ultime frappe et il n’en resta rien.
- Rapport des pertes ?
- On dénombre environ deux cents hommes de l’unité du lieutenant du général Basile de Danne en vie, beaucoup ne se remettront sans doute pas de leurs blessures néanmoins. La force du Général Marvell, elle, en compte encore environ trois milles mais seulement les deux tiers des hommes encore réellement valides. L’unité ennemie balayée naturellement.
- Ensuite ?
- Les éclaireurs on accompli leur tâche, ils se sont regroupé pour rendre difficile la progression de l’unité ennemi, en prenant garde à ne pas bloquer leurs arrières. Les unités restantes des forces de Danne et du sud, elles, se sont repliées à trois lieux du champ de bataille en bon ordre pour prendre un peu de repos. Le bouclier de sang a été retiré pour stopper toute velléités de ‘ennemi, le temps que les forces soient définitivement à l’abri. Dans le pire des cas le temps qu’un nouveau bouclier soit envoyé elles occuperont une bâtisse du Lithlad à quelques vingt lieux de là.


Cette guerre est donc une courte victoire. Si les forces de Valmar avaient la folie de vouloir pousser jusqu’au royaume de Danne elles seraient balayés par l’hiver si proche ou par les armées qui seraient levées, puisque désormais trop peu nombreuses pour représenter une menace pour le royaume ou ses voisins. Au pire les forces laissée assignés à la protection du seigneur Mibomibo entreraient en œuvre.

La dernière étape de la rébellion est accomplie. La vengeance est un plat qui se mange froid… Et il va faire très froid demain.
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juin - 0:09

La dernière étape de la rebellion s'était achevée, peut-être. Mais il restait encore des affaires personnelles à finir.

Pouvait-on considérer que l'éclair dans les yeux de Saga était issu de tout ce décor d'événements passés ?
Probablement, oui. Si Sulimo n'avait pas été un opposant à la Révolte, les armées Porcines n'auraient pas tué Milo.
Milo aurait continué à exister, car il était déjà en entraînement dans la Porcherie, à cette époque-là. Milo aurait continué à être un allié de M.Porc, et des généraux de Selenia auraient pu marcher à ses côtés dans des campagnes communes, contre des adversaires communs.
Mais Saga ne voyait que cette seule chose, que le Chevalier d'Or Milo du Scorpion avait été pris en revers par la solide défense porcine, et aussi par les tourments du sort qui a voulu presser contre lui tout le temps qui passait.
Allons, maintenant. Le Général qui était tombé devant les murs Porcins n'avait servi à rien. Jeannot, le général de la Porcherie, était tout de même en marche, aidé par quelques bataillons de moindre importance. Il était en marche, et marchait vers le général des Gémaux.
Depuis des heures déjà, des nuages de poussières se soulevaient sur la plaine, révélant à chaque camp l'approche imminente du bloc ennemi.

Saga n'était pas arrivé à temps pour le Porc. Il ferait tout au moins pour avoir Jeannot, et ainsi rétablir l'honneur des Généraux, les chevaliers d'Or.
Saga tenait Jeannot, qui avançait face à lui.


Spoiler:

Si les guerriers des Gémaux se mirent au combat avec la joie au ventre, la gaieté dans les lames, leur général ne parvenait pas, durant cette ultime bataille, à atteindre un tel niveau de maîtrise de soi.
C'était les larmes aux yeux qu'il combattait. Mais après tout, peut-être des larmes de joie. Mais peut-être pas. En tout cas, c'était en songeant au Scorpion et à Jeannot, au Porc et à Jabu, à Camus et à Sulimo qui était resté en Valmar, que le chevalier des Gémaux menait la bataille.



Au bout d'un petit moment, l'on entendit près de l'armée des Gémaux sonner le cor du Lion. Le général Aïor venait d'arriver sur le champ de bataille, la fougue au coeur et l'épée à la main.
Le Chevalier d'Or eut tôt fait de rejoindre son camarade des Gémaux :


- Et bien Saga, il semble que la bataille ne puisse pas être perdue, maintenant.
- Non...
- Mais nous ne nous battons plus contre des hommes, maintenant. Pas contre des mortels. C'est le temps, qui nous fait défaut... Est-ce que tes hommes sont assez reposés pour supporter de lancer une offensive ?
- Je ne pense pas, hélas. Nous sommes juste à la limite, il ne nous faudrait pas plus d'une heure supplémentaire.
- Mais dans une heure il sera trop tard. Je vois, nous sommes coincés entre ces deux limites : les facultés humaines, et l'approche de la fin des temps. Tous les hommes sont différents. Regarde : parmi tes propres soldats, certains sont tout à fait aptes à porter un assaut supplémentaire dès maintenant, et même deux.
- J'espérais ne pas avoir à te l'avouer, Chevalier du Lion. Mais tu as bien raison. J'attendais naïvement de savoir si notre fin accourrait dès la tombée de Minuit dans l'espoir d'un répit, mais il est clair qu'il est préférable de laisser les hommes fatigués, et d'attaquer à nouveau avec les autres. C'est aussi ce que tu as fait, j'imagine, pour venir aussi vite ; tu n'es pas venu avec l'ensemble de tes troupes.
- Une petite compagnie a été laissée de garde sur nos arrières, en effet. Disons que c'est un moyen honorable pour eux d'accomplir leur devoir tout en nous laissant une chance d'accomplir le nôtre.
- Vu ainsi, cela paraît évident. Bien.
Guerriers des Gémaux ! Que ceux qui ne peuvent se battre avancent, et que les autres ammassent le plus d'images possible dans leurs souvenirs. Durant cette ultime bataille, nous allons lancer notre ultime charge. Il s'agit de ramener le général Jeannot dans nos filets. Sa capture sera plus éblouissante que sa mort, et ainsi l'honneur de Milo du Scorpion sera retrouvé.
- Non, Chevalier.


Aïor reprit, d'une voix un peu plus forte :
- Le général de la Porcherie est, à ce que l'on en sait, un officier redoutable, et un vrai guerrier. De plus, l'éclaireur nous a bien dit que Jeannot n'était pas présent lors de la défaite de Milo : on ne peut pas l'humilier par vengeance. Milo est tombé au combat, et c'est lui qui l'avait choisi.
- Mais nous n'avons reçu aucune marque de reconnaissance, aucune forme de respect, à lui qui avait tant cotoyé les soldats Porcins lors de sa formation.
- Qu'en savons-nous ? Et qu'en savent-ils, eux, ces vétérans de la Porcherie, des décisions ou reconnaissances formulées par leur roi ? Nous allons tous disparaître, autant leur permettre à tous de montrer, jusqu'au bout de leurs forces, leur vraie valeur.
- Je n'avais pas d'autre projet, Aïor. Nous allons d'abord vaincre les forces de Jeannot, et ensuite nous capturerons son corps, sans le blesser, preuve ultime qu'il ne pourra plus se défendre, car nous savons qu'il ne se laissera pas capturer. Il peut mourir par hasard, d'une flèche perdue. Mais si nous le capturons, nous marquerons définitivement la victoire sur cette bataille... Ce qui n'est pas nécessaire, je le reconnais. Mais pense à la fin de tous les soldats du Scorpion.
- Soit, nous ferons ainsi, si possible. C'est aussi pour cela...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Armageddon   Armageddon - Page 2 Icon_minitimeDim 20 Juil - 2:38

"Après"

Loin, bien loin de ces événements depuis longtemps passés. Tellement loin que la notion d’éloignement, dans l’espace comme dans le temps, n’a plus aucun sens. Tout s’est passé, il ne reste plus aucune preuve ni indice de tout ce qui s’est déroulé sur ce Troisième Continent. Le monde a été totalement englouti, la grande bibliothèque qui accueillait les intervenants des quatre Continents a disparu elle aussi, prisonnière du Monde qu’elle protégeait. Loin de tout, restent les esprits. Sulimo existait encore, celui qu’il avait été subsiste. Aucun signe matériel du Monde n’a survécu, mais il reste les souvenirs. C’est d’ailleurs tout ce que l’on aura pu sauver… les souvenirs de l’Histoire.

Celui qui s’était proclamé seigneur de Valmar se remémorait les derniers événements de sa vie. Milo, son premier général à être parti au combat, avait été aussi le premier à périr sous les coups des défenseurs Porcins, les sujets de M.Porc. Saga et Aïor étaient ensuite partis, plus nombreux et résistants, réclamer la chute Porcine, tandis que le général Jeannot, que l’on disait fidèle à M.Porc, se rendait en Valmar pour assiéger sa capitale et accomplir une sombre revanche. Bien sûr, ces deux bataillons se rencontrèrent sur leurs routes respectives, et le plus rude des combats menés par la terre de Valmar eut lieu.
L’on disait, juste avant la Submersion, que cette bataille aurait pu être évitée et les armées poursuivre leur chemin vers leur but respectif, mais que la date fatale, le funeste Minuit, approchait à trop grands pas pour les petites pattes des chevaux. Les combats ne pouvant pas être menés à leur terme, mais les combattants étant prêts à combattre, il y eut combat. L’on disait aussi que les ordres des deux camps n’étaient pas encore arrivés aux soldats que les généraux s’étaient déjà lancés dans la bataille, soucieux d’accomplir leur devoir avant de périr, ou encore poussés par l’on ne sait quel sentiment humain. L’on disait enfin, en Valmar, que les deux Chevaliers d’Or eurent raison du général Porcin, et qu’aucun soldat du brave Jeannot ne put voir de ses yeux la fin du Monde. En fait, beaucoup de choses ont pu se dire, car la Submersion n’arriva pas à Minuit précises, mais quelques heures plus tard, ce qui laissa le temps à des messagers, prétendus ou véridiques, de parler à la foule massée devant la capitale du Taniquetil.

Néanmoins, des ordres renvoyés de Sulimo aux deux généraux, seules trois personnes en avaient connaissance (le messager n’ayant pu lire les instructions, celles-ci étant codées comme de coutume). Et il n’en sera pas question ici. Sulimo se souvenait de l’état d’esprit qui animait ses deux généraux, impression transmise par les rapports qu’il avait reçus. Quels qu’auraient pu être ses ordres et les réactions d’en face, il était persuadé que Saga aurait frappé malgré tout. Pas pour une question de colère, mais pour Milo tout de même. C’était un peu une revanche personnelle, un peu une revanche pour ses terres, beaucoup par esprit de compétition… Là où plus rien ne compte, où les vies seront sacrifiées quoi qu’il advienne, quoi de mieux que d’accomplir le devoir d’apprentissage du guerrier, de mesurer et connaître finalement sa propre force ?

Finalement, peu après s’être tiré de ce songe, Sulimo fut comme appelé. Il se retourna, dans cet espace de ténèbres, et reconnut le Chevalier du Lion accompagné de son compagnon des Gémeaux. Depuis si longtemps, ils ne s’étaient pas retrouvés.
Alors, Aïor raconta :

Nous avions envoyé quelques éclaireurs à la rencontre de l’ennemi. Une grande troupe marchait vers nous, encadrée par des bataillons visiblement indépendants du premier mais arborant la bannière de la Porcherie. Quant à notre camp, nos deux armées réunies étaient clairement plus nombreuses, encore que nous n’en étions qu’à notre premier combat. Après quelques reconnaissances et plusieurs heures encore de marche, j’ai rejoint Saga qui se trouvait bien en avant et venait de clore une escarmouche dont il s’était tiré vainqueur. Nous avons un peu délibéré, avant de nous mettre tous deux d’accord et d’attaquer en premier. Saga était devant moi, je le reconnais. Mais il semblait avoir des raisons plus fortes que ma propre raison.
L’armée des Gémeaux est arrivée face à la grande armée Porcine et a chargé d’un bloc, avec tous ses cavaliers. Nulle flèche qui volait, nul fantassin qui servait d’écran à nos élites. Il n’y avait dans notre camp que les meilleurs de nos cavaliers, qui s’avançaient à vitesse égale vers les troupes ennemies. Eux s’étaient rassemblés, ayant vu notre approche. Mais, là encore, aucun archer qui tirait ses traits. La bataille serait totale, l’un de nos deux camps devait perdre totalement, et je pense que Jeannot et le Porc aussi étaient conscients du handicap des archers dans cette configuration, car il n’était pas question de raid éclair. Le premier assaut de Saga était terrible, ses hommes en pleine possession de leurs moyens ; son général, Chevalier d’Or, se battait aussi, entouré des siens. La garde de Saga approchait du cœur de l’armée Porcine, mais un mauvais coup le força à se replier, car des cavaliers encore invisibles s’étaient approchés sur les flancs des Gémeaux et menaçaient de couper l’armée en deux, nous faisant courir un gros risque de contre attaque puis de mort de Saga et de tout l’avant de l’armée. Aussi, je l’ai vu se replier avec raison, en décimant tout ces cavaliers embusqués au passage. Il m’avait, en sorte, présenté la voir royale pour que j’aille achever le plus emblématique des généraux Porcins.

A ce moment, Saga prit la parole, alors que Sulimo demeurait silencieux.
Mais c’était sans compter les principes du Lion. J’avais pensé que nous pourrions frapper tour à tour Jeannot, nous repliant à chaque fois après avoir clairsemé encore et toujours plus ses rangs. Ainsi, si Aïor avait chargé à ce moment pour reculer ensuite, mes soldats et moi aurions pu vaincre sans difficulté aucune… Mais Aïor a refusé… Comme aucun ordre de Valmar n’était recevable, et qu’il était mon égal, je me suis adapté à son idée.
Le Chevalier du Lion continua :
Non seulement ç’aurait été trop facile … et il s’agit là de la version noble du combat, mais la vraie raison est autre … surtout, si Saga avait attendu ma frappe pour attaquer, j’ai estimé que j’aurais épuisé mes propres hommes pour rien. En effet, il paraissait certain, à présent, que les Gémeaux étaient assez nombreux pour détruire Jeannot à eux seuls, tout en subissant des pertes probablement lourdes, inacceptables en temps normal. Mais nous savons que les circonstances de cette bataille n’avaient rien de normal. Aussi, je me suis désintéressé de Jeannot pour me concentrer sur la destruction de tous les bataillons Porcins présents sur place. C’était exactement ce que je voulais : que tous les soldats d’un camp soient vaincus. Notre victoire devenait certaine, nous l’emporterions d’après les pertes infligées à l’ennemi, mais ce ne serait pas une victoire totale.. une sorte de « pat », comme aux échecs. J’ai donc fait attaquer les troupes avoisinant le gros de l’armée du Porc. L’affaire fut réglée assez facilement, étant donné la constitution et le nombre de mes soldats. Pourtant, les ennemis isolés étaient assez nombreux, et à la fin, pour pouvoir les attaquer tous, j’ai dû laisser sur la route des cavaliers trop blessés et épuisés, qui m’auraient ralentis. A la fin, il ne restait plus rien sur la plaine qui arborait le drapeau du Porc, hormis les troupes de Jeannot, mais Saga allait s’en occuper.
Le chevalier des Gémeaux parla :
En fait, pas exactement. Les prévisions d’Aïor n’ont pas été exactes à 100%, et cela aurait pu causer la chute de son projet, qui entretemps était devenu le nôtre. Mais revenons à la bataille : en voyant les soldats du Lion s’éloigner en direction des hommes qui semblaient encadrer l’armée de Jeannot, j’ai compris ce qu’il comptait faire, mais aussi qu’il prenait le risque de voir mes armées détruites. Mais ce risque, tout le monde sur le champ de bataille l’aurait certainement pris pour ses propres hommes, et je n’ai pas hésité plus d’une seconde ou deux. J’ai ordonné moi aussi d’évacuer les blessés graves sur lesquels je n’aurais pas pu compter, et les Gémeaux ont attaqué une dernière fois, que je voulais être la dernière charge de ce Monde. Notre non-défaite semblait déjà acquise, outre qu’un bataillon correspondant à un dixième de mon armée était venu nous soutenir. Mais la différence d’expérience entre l’art de Jeannot et mes facultés de commandement s’est faite sentir, ou peut-être la hardiesse de quelques uns parmi les soldats du Porc, ou peut-être une défaillance de la part de mes hommes qui croyaient en avoir presque tous fini avec les combats réellement risqués… Quoi qu’il en soit, alors que partout autour il semblait que je gagnais su terrain, j’ai vu Jeannot de mes yeux s’approcher à une dizaine de mètres de moi, sa garde rapprochée mettant en pièces la mienne, peut-être parce qu’une partie de ma garde s’était éloigné, je ne l’ai pas vu. En tout cas, il y eut un rude combat qui dura de longues minutes, où nous avons lutté pour nous éloigner de cette sorte d’embuscade. Je crois avoir combattu en mains propres avec le général ennemi, mais je ne saurais en être sûr tellement les boucliers et armures s’étaient déformés et que l’on ne reconnaissait plus aucune emblème. Je me souviens avoir frappé à plusieurs reprises, mais un mauvais coup me fit tomber de cheval.
Aïor poursuivit :
Ayant achevé plutôt rapidement les résistances alentours, je m’étais débarrassé de mon armure pour venir assister au combat, de loin. Voyant l’armure d’Or de Saga à terre, j’ai crié aux hommes à proximité de se hâter vers l’emplacement de l’armure pour enlever Saga. La plupart des soldats des Gémeaux n’avaient pas conscience que leur général était mal en point, et beaucoup d’entre eux reculèrent alors que ceux qui leur faisaient face, relâchés de la pression qui les entourait, se regroupèrent sans avancer. Les hommes de Saga parvinrent visiblement à extirper leur commandant au prix de nombreuses pertes. Mais, en voyant ce déferlement de presque tous les soldats de Valmar indemnes, le groupe ennemi fut contraint de reculer à son tour, en rencontrant leurs ennemis qui s’avançaient. Il y eut de grands affrontements entre ces deux petits courants humains, mais finalement tout le monde put se regrouper. Saga était vivant mais paraissait assez mal en point, toutefois il était conscient. L’armée des Gémeaux était en mauvais état, surtout vu le coup au moral pris en apprenant la chute de cheval du Chevalier d’Or. A ce que j’ai vu, Saga n’avait pas immédiatement ordonné le repli, mais il le fit ensuite, malgré sa vision des choses…
Saga des Gémeaux demeura silencieux, alors Aïor continua :
Voilà la fin de l’histoire… L’armée des Gémeaux avait donné de son sang pour détruire Jeannot totalement, mais elle s’épuisa sans atteindre son objectif. De mon côté, j’avais balayé tout soldat Porcin autour du champ de bataille principal, et je ne pouvais plus charger, ou alors en y allant seul avec la poigné de mes gardes qui étaient venus avec moi assister au combat, ce qui aurait équivalu à une défaite de notre part. Finalement, il restait un petit cœur de combattants ennemis, mais pourtant pas grand-chose…
C’est là que les éclaireurs envoyés avant le combat pour repérer les lieux, cavaliers issus de l’armée régulière et donc parfaitement équipés, recrutés en assez grand nombre pour pouvoir observer une grande zone et se réunir sans risquer d’être interceptés, qui n’avaient fait qu’attendre à l’abri d’une colline… C’est là que l’armée Porcine trouva sa fin. J’eus à peine le temps de les mander, seul et sans mon armure d’Or, peu de temps avant le (prétendu) funeste Minuit. Ils me confièrent un cheval frais de réserve, nous sommes partis reprendre mon armure où mon armée se reposait, et nous avons finalement chargé. Le reste de l’armée porcine fut balayé en peu de temps, c’est tout.

Aïor se tut.

Sulimo suspecta que non, ce n’était pas tout. Durant cet ultime assaut, il y eut certainement de hauts faits d’armes sans espoir dans les deux camps ; un débris d’armée encore vaillant, rassemblant presque exclusivement l’élite d’un royaume, mais totalement usé, contre une armée d’éclaireurs en pleine forme, sans expérience et moins nombreux, mais commandés par un Chevalier d’Or… Mais avant qu’il ne puisse demander des précisions, les deux généraux du passé avaient disparu.

Le temps lointain ne lui parut, à cet instant, vraiment pas lointain. Il se revoyait en Valmar régler les questions quotidiennes, ouvrir de nouvelles terres, signer des contrats. Mais tout ceci tomba rapidement dans l’obscurité. Tout avait disparu… Restaient les souvenirs.
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